Fin avril, une exposition était programmée à Compiègne. Le maire, Monsieur Marini, sollicité par une de nos amies, Florence Piquereau, avait mis à notre disposition une salle superbe. Mais les seules dates possibles tombaient durant les congés scolaires de la zone. Nous pouvions craindre que bien des acheteurs soient en vacances et, donc, absents. Florence décidait néanmoins de se lancer, épaulée par Philippe Déan et Pierre Angotti. Mais tous trois ne connaissaient notre action que depuis peu. Il leur fallait constituer une équipe locale. Elle se créa progressivement, au long des réunions de préparation et de communication, chacun, tels Marie-Cécile, ayant à cœur d’amener ses amis. Et quelques parisiens programmèrent de venir aider.

Le 23 avril c’était l’installation. François Casimir et Jef apportaient le matériel et nous nous retrouvions à une vingtaine sur place.

Il fallait positionner les grilles, les recouvrir des toiles blanches, repasser les toiles et les suspendre, installer les éclairages,... accrochageTout se passa au mieux, ce qui laissait présager d’une réussite et, grâce aux suggestions de François, le soir même, l’aménagement de la salle était superbe.   

 

Une fois de plus une complémentarité miraculeuse entre ceux qui, tels, Françoise Mantis, distribuaient les tracts en ville, ceux qui, tels que Philippe, accueillaient les visiteurs y compris à l’extérieur des locaux, ceux qui, comme Pierre Angotti, invitaient tous leurs amis, ceux qui assuraient la projection du film, ceux qui,  tels Monsieur Etienne et Antoinette Casimir, commentaient les toiles en faisant part aux visiteurs de leurs expériences indiennes, ceux qui, comme Monique Pinon accompagnaient les acheteurs à la table de commande, ceux qui prenaient les commande et ceux géraient la réserve, ceux qui proposaient et vendaient les cartes postales, etc. Et nous eûmes un soutien extraordinaire en la personne de Michel, le responsable des locaux, tout au long de l’exposition. Le mardi fut un sommet, avec un contact très émouvant, par Skype, avec l’Atelier de Pondichéry et une visite enthousiasmante de Marie-Rose Carlié.l'expo

Le résultat dépasse ce que nous avions envisagé, puisque cette exposition a entraîné l’achat de 224 toiles brodées et apporté un mois de travail à l’atelier. C’était presque inespéré, pendant une période de vacances, avec une organisation et animation assurée par des responsables et bénévoles locaux presque complètement nouveaux dans notre mouvement.

Comme d’habitude, le dernier soir, après avoir tout démonté et rangé en moins d’une heure, les organisateurs et bénévoles après avoir assuré tous les rôles indispensables à la réussite de l’exposition ont partagé un diner au cours duquel les résultats tant attendus furent annoncés. Chacun était heureux des rencontres qu’il avait faites et, comme le dit Marie-Rose dans le film, ce fut une étonnante expression du fait qu’une amitié inébranlable, s’était instaurée, entre nous.

 

 

 dîner de fin d'expo